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Fleurs comestibles : les belles de l’été

Il suffit d’une touche d’originalité pour transformer des mets que l’on aime en recettes qui sortent de l’ordinaire. C’est ce que j’ai voulu faire en ajoutant pétales de rose, lavande, capucines et autres fleurs comestibles à mes listes d’ingrédients.

Avant de cuisiner les fleurs
Rien de plus simple que de cuisiner des fleurs comestibles. Mais quelques précautions s’imposent.

  • L’identification formelle de vos fleurs est capitale. Il faut se rappeler que, même si elles ne sont pas légion, plusieurs fleurs sont toxiques et peuvent causer des graves problèmes même à faible dose. Parmi les fleurs toxiques notons : perce-neige, aconit, anémone pulsatille, pois de senteur, clématite, corydale, certains cyclamens, digitale, certains iris, muguet, lupin, muflier, laurier rose, les euphorbes, hellébore, colchique, trolle d’Europe ou encore les brugmansias annuels (daturas).
  • Ne jamais utiliser des fleurs qui ont été traitées avec des pesticides, biologiques ou pas. C’est le cas notamment de celles que l’on trouve chez le fleuriste.
  • Pour une première expérience, on conseille de goûter à petite dose pour vérifier les réactions allergiques.
  • Dans plusieurs cas (hémérocalle, fuchsia et autres), il est conseillé d’éliminer les étamines et le pistil.
  • Pour les œillets et les roses, il faut enlever l’onglet vert ou blanc à la base du pétale.
  • Évidemment, il faut laver les fleurs à l’eau froide et vérifier la présence de petits insectes. Cet apport supplémentaire de protéines animales ne serait pas apprécié à sa juste valeur…

 

Source : Ricardo